« C’est un drame d’abord humain mais c’est aussi un drame économique, puisque le Burkina Faso commençait à se relever, la confiance revenait, les affaires revenaient. Avec cette nouvelle attaque, il y aura à nouveau de la méfiance et les gens vont se détourner du Burkina Faso.
Il ne faut pas oublier que nous sommes dans l’industrie du tourisme et nous sommes les premiers touchés, avec les compagnies aériennes, par ces attentats. Lorsqu’il y a reprise économique c’est nous qui en bénéficions aussi, c’est absolument dramatique. Lorsqu’il y a eu l’attaque du Radisson à Bamako, les hôtels de Bamako ont perdu 50, parfois même 75% de leurs chiffres d’affaires. Immédiatement après une attaque, les avions se vident et les hôtels se vident. On peut perdre jusqu’à 50% de son chiffre d’affaires dans les semaines qui suivent. Et c’est avec le temps que l’espoir et la confiance reviennent. »