« Nous avons vu depuis presque une année une instabilité de la région anglophone, une instabilité assez violente, il y a eu une dizaine de victimes au moment de la répression des manifestations à Bamenda et à Boya. Il y a également eu des violences sporadiques d’extrémistes et militants anglophones, comme par exemple les attaques contre des magasins qui n’ont pas respecté les consignes de la grève générale. La violence est bien présente, mais c’est surtout le fait que les anglophones sont toujours en colère, nous entrons l’année prochaine dans une année électorale. Il faut noter un retour au calme depuis un certain temps mais tous les éléments de la crise sont toujours là…. »