« Du point de vue de l’économie nationale, si on privatise le port autonome de Cotonou, poumon de l'économie nationale, les recettes iront dans la poche d’un individu ou d’un groupe d’individus...C'est un danger pour notre indépendance.»
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Au Bénin, les réformes économiques lancées par le président Patrice Talon sont loin de faire l'unanimité. L'opposition et les syndicats parlent de «privatisations sauvages». Dernière illustration, le mouvement autour du port de Cotonou, qui était en grève deux jours cette semaine. Le port rapporte 80 % des recettes fiscales du pays et le gouvernement veut en confier la gestion à un mandataire privé, tout en assurant qu'il ne s'agira ni d'une privatisation, ni d'une concession. RFI reçoit Pascal Todjinou, président du Cadre national de concertation des organisations de la société civile (Cnc/Osc).
« Du point de vue de l’économie nationale, si on privatise le port autonome de Cotonou, poumon de l'économie nationale, les recettes iront dans la poche d’un individu ou d’un groupe d’individus...C'est un danger pour notre indépendance.»