Dans « Nothingwood », Sonia Kronlund fait le portrait du Ed Wood afghan : Salim Shaheen. Projeté à Cannes dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs, «Nothingwood» est un formidable documentaire, à la fois drôle, intrigant, passionnant, tourné dans un pays, dont on est saturé d'images de guerre et que pourtant on ne connaît pas : l'Afghanistan.Dans ce pays, en guerre depuis une quarantaine d'années, entre la lutte des moudjahidines contre l'occupant soviétique, puis la guerre civile, le régime des talibans, l'invasion américaine suite aux attentats du 11 septembre 2001, puis de nouveau, les talibans et Daech en embuscade, dans ce pays soumis aux convulsions de l'histoire, un cinéaste à l'énergie hors du commun, continue à produire, réaliser, tourner, jouer dans des films, comme un mode de survie. Il s’agit de Salim Shaheen, personnage principal du premier long-métrage documentaire de Sonia Kronlund (par ailleurs productrice d’une émission quotidienne de reportages, «Les pieds sur terre»).
A l’affiche également de notre cinéma :
Un hommage à Sembène Ousmane, immense figure du cinéma africain, disparu, il y a dix ans, et à qui le Sénégal rend hommage.
Wonder woman, le film de Patty Jenkins avec Gal Gadot.
Pause musicale : Everything now, le nouveau single d’Arcade Fire.