« Il faut reconnaître que les groupes armés sont actifs. Ils sont restés actifs pendant des années et des années. Pourquoi ils ont actifs ? Parce que jusqu’à maintenant, ils ont pu agir dans l’impunité. Une partie de la réponse aux groupes armés, bien sûr, ce sont les forces onusiennes qui sont sur le terrain pour protéger la population. Mais on sait que ça ne suffit pas pour combattre tout ça et partout.
Mais ce que nous constatons c’est que les leaders qui sont derrières tous ces groupes armés, peut-être qu’avec la publication de ce rapport, vont se rendre compte qu’un jour, il y aura la justice, qu’il y a plus de connaissances qu’ils ne pensent sur ce qu’ils ont fait et que les choses qu’ils ont pensé être oubliées ne le sont pas. Il y a un vaste archivage sur les crimes commis dans le territoire centrafricain et qu’avec la mise en place de la Cour pénale spéciale, il y aura un jour la justice en République centrafricaine. »