Crise au Burundi: pour une reprise de dialogue «il faut une ouverture d'esprit»

Les envoyés spéciaux et chefs de missions de la Francophonie à Paris ce lundi, pour une réunion sur la prévention des crises et des conflits. Parmi ces crises, celle du Burundi. Pour en parler, Pascal Couchepin, envoyé spécial pour la secrétaire générale de la Francophonie pour les Grands Lacs, est interrogé par Bineta Diagne.

« Il faudrait de l’ouverture d’esprit de la part des partis du gouvernement et de l’opposition. Je crois qu’on est là dans une logique que je pourrai presque qualifier de "guerrière". On est ou vainqueur, ou vaincu, selon l’esprit de certains qui devraient dialoguer. Or ce n’est pas possible de dialoguer quand on dit "je gagne ou je perds" et qu’il n’y a pas d’entre-deux. Un bon compromis est toujours quelque chose dans lequel on accepte de renoncer à certaines ambitions, en espérant que la partie adverse fasse de même. Ce n’est pas le cas. Alors quand les Burundais qui sont partis au dialogue seront-ils en mesure d’accepter un dialogue qui aboutisse à un compromis ? Quand ? »

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