Pas de journaux ce lundi matin en raison du 1er mai, jour férié… C’est d’ailleurs le seul jour de l’année, où aucun quotidien ne paraît. Toutefois les sites internet des journaux continuent d’être alimentés copieusement en cette période électorale.
Ainsi, « dernière ligne droite pour les deux finalistes de l’élection présidentielle », titre Le Monde. Le Monde qui nous apprend que Marine Le Pen et Emmanuel Macron « ont tous les deux choisi de ne pas trop s’éloigner de Paris pour fêter le 1er-Mai. Le candidat d’En Marche ! tiendra un grand rassemblement dès 14 h 30 au Paris Event Center, Porte de la Villette. Quant à Marine Le Pen, elle sera présente dès midi à Villepinte (en Seine-Saint-Denis) pour son dernier grand meeting de campagne. L’occasion pour les deux candidats de réunir leurs soutiens et de rappeler, avant leur face-à-face audiovisuel de mercredi soir, les éléments clés de leurs programmes. »
Par ailleurs, « le duel à distance s’intensifie, relève Le Figaro. À une semaine du second tour, qui verra Emmanuel Macron affronter Marine Le Pen le 7 mai prochain, le leader d’En marche! a décidé d’occuper le terrain au maximum. Profitant de la 'Journée du souvenir des victimes de la déportation', le favori des sondages s’est hier rendu au Mémorial de la Shoah et au Mémorial des martyrs. Un 'geste à la fois naturel et symbolique', pointe Le Figaro, lors duquel il a frontalement attaqué la candidate du Front national. 'Voudrait-elle, parce qu’elle a dans son parti et (dans) ses membres fondateurs, des gens qui nient (le devoir de mémoire), qu’on ne (le) célèbre plus, qu’on ne (l’)exerce plus ?', a-t-il martelé.»
Un centre écartelé…
Fait marquant de ce week-end : « Borloo s’engage 'à fond' derrière Macron », s’exclament Les Echos. « L’ancien ministre de la Ville, de l’Emploi et de l’Ecologie, 'en retrait total de la vie politique' depuis trois ans, se dit 'prêt à (s)e retrousser les manches deux ou trois ans pour donner un coup de main' au candidat d’En Marche !, que les sondages donnent favori face à Marine Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle dans une semaine. Pour Borloo, Emmanuel Macron représente 'le pari de l'audace, de la modernité, du renouvellement, et de l'action positive'. »
Pour Libération, « ce ralliement de Borloo à Macron menace la cohabitation que le parti LR prétend imposer. » En effet, analyse le journal, « les deux icônes du centrisme, Borloo et Bayrou, sont donc clairement disposées à participer au gouvernement et à la majorité macroniste; à 'aller à la soupe', selon la formule de François Baroin. Cela ne devrait pas simplifier les affaires des responsables de l’UDI, estime Libé, qui se préparent officiellement à combattre les candidats d’En Marche aux élections législatives. Sans doute auront-ils quelques difficultés à expliquer qu’ils préféreraient se ranger derrière Baroin et son gouvernement de 'cohabitation' soutenu par Laurent Wauquiez et Eric Ciotti, plutôt que de participer à une coalition pro-Macron, animée par Jean-Louis Borloo et François Bayrou. »
Fin de partie pour le PSG…
Enfin, l’événement sportif du week-end : le PSG ne sera sans doute pas champion de France… « Nice fait chuter le PSG et ouvre la voie royale à Monaco », titre L’Equipe. « Pris au piège par une équipe de Nice encore excellente, le PSG a chuté hier dimanche lors du choc de la 35e journée de Ligue 1, battu 3 buts à 1. Avec trois points de retard sur Monaco et un match de plus, Paris est décroché. »
« Paris laisse filer Monaco vers le titre », soupire Le Parisien. « Sympa, ironise le journal, le PSG a mis Monaco dans les meilleures conditions pour sa demi-finale aller de la Ligue des champions mercredi : il lui offre le titre. Bon, soupire le journal, à la fin, dans quelques mois, on racontera que c’est Monaco qui l’a acquis de haute lutte grâce à un parcours brillant, mais le premier à craquer dans ce sprint final, c’est bien le PSG. (…) Il reste, conclut Le Parisien, une dernière infamie à s’éviter dans cette saison riche en tourments : ne pas finir troisième. Nice n’est plus qu’à trois points…