En Turquie, plus de 55 millions d’électeurs votent, ce dimanche 16 avril, pour décider s’ils veulent ou non accorder davantage de pouvoirs au président Recep Tayyip Erdoğan. Pour en parler aujourd’hui, Nicolas Monceau, maître de conférences en sciences politiques à l’université de Bordeaux et ancien chercheur à l’Institut français d’études anatoliennes d’Istanbul.
« On peut envisager plusieurs scénarios dans la perspective d’un échec de ce référendum, tout d’abord on peut s’interroger sur le maintien au pouvoir ou non du président Erdogan puisqu’il a présenté ce référendum comme étant une forme de plébiscite en faveur de sa légitimité, on pourrait envisager une éventuelle démission du président en cas d’échec. »