« Nous devons examiner si ces allégations de violations constituent des crimes de droit international. Et le cas échéant d’identifier les auteurs potentiels et de proposer donc des moyens et des solutions pour mettre fin à l’impunité.
La mission permanente du Burundi auprès des Nations unies refuse de coopérer et le ministère des Affaires étrangères ne répond pas à la demande de visa de la commission.
« Ce refus de coopérer s’inscrit dans un contexte de défiance à l’égard des Nations unies et la priorité - parallèlement à nos enquêtes - c’est de rétablir le dialogue avec les autorités burundaises.»
« On peut enquêter sur la base d’informations que nous allons collecter à partir de Genève et à partir de certains pays limitrophes où réside une grande communauté burundaise (…). Sur le site électronique de la commission, nous avons lancé un appel à contribution (…). Le gouvernement ne peut pas à la fois nous refuser sa coopération et mettre en cause la crédibilité de la commission. Nous pratiquons la politique de la main tendue. La commission se penchera sur toutes les violations, mais également sur les abus qui sont commis par des acteurs non-gouvernementaux… »