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Les Néerlandais votent le 15 mars 2017: une élection législative particulièrement observée en Europe, car elle peut avoir valeur de test pour les populistes européens, avant les scrutins en France, puis en Allemagne en septembre 2017. L’extrême droite, europhobe et islamophobe, emmenée par le sulfureux Geert Wilders pourrait accroître sa présence au Parlement. Le PVV, le Parti pour la liberté dispose aujourd’hui de 12 sièges de députés. Il a longtemps fait la course en tête durant la campagne, mais ces derniers jours, les sondages le donnaient en léger recul, au coude à coude avec la formation du Premier ministre libéral Mark Rutte, le parti populaire pour la liberté et la démocratie. Dans un pays qui possède pourtant l’un des niveaux de vie les plus élevés au monde, et qui connaît un taux de chômage ne dépassant pas les 6 %, les interrogations sur l’avenir et sur l’identité néerlandaise sont nombreuses. A la veille de ce scrutin qui voit s’affronter pas moins de 28 partis, Anastasia Becchio est allée à la rencontre d’une société néerlandaise divisée.