Bassin du lac Tchad: «Il est toujours temps d’agir, il n’y a pas d’alternative»

A New York, le Conseil de sécurité des Nations unies tient, ce jeudi 9 mars, une réunion sur la situation sécuritaire et humanitaire dans le bassin du Lac Tchad. L'occasion pour les diplomates qui se sont rendus ces jours-ci au Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigeria, de rendre compte des problèmes qu'ils ont observés : conditions d'hygiène difficiles dans les camps de déplacés, crise alimentaire sévère, insécurité... Fodé Seck, l'ambassadeur du Sénégal à l'ONU, codirigeait cette mission.

« L’appel nous a été lancé quand on a visité la force multinationale [mixte] : pourquoi le Conseil de sécurité ne prend pas une résolution ? On n’a pas encore les réponses à toutes ces questions mais le seul fait que cette force multinationale ait été créée par les pays de la sous-région est déjà en soi en or. Vous m’avez peut-être entendu dire pendant tout le long de la tournée : solution africaine pour des problèmes africains. Le Conseil de sécurité en lui-même ne donne pas d’assistance, vous le savez. Finalement, la force existe et elle n’a pas besoin de résolution, peut-être juste un encouragement moral. Et simplement que les pays puissants membres du Conseil de sécurité, chacun est en train d’aider à sa façon la force multinationale. Les ressources financières ne sont pas encore venues mais en termes de formation, en termes d’équipement, des promesses ont été faites aux différents gouvernements que nous avons rencontrés. »

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