Ce sont «toujours les défavorisés qui sont touchés par la prostitution»

Le 4 mars, c'est la Journée internationale de lutte contre l'exploitation sexuelle. L'occasion de faire le point sur ce phénomène de trafic humain qui a souvent pour but final la prostitution forcée. Une situation qui touche à divers degrés tous les pays de la planète et notamment la France. Claire Quidet, porte-parole du Mouvement du Nid, association qui lutte pour l’abolition de la prostitution, est l'invitée de RFI.

« Ce sont toujours les populations les plus vulnérables et les plus défavorisées, à travers le monde, qui sont touchées par la prostitution. […] D’abord les femmes et les enfants, puisqu’à travers le monde, lorsqu’il y a des situations de conflit, lorsqu’il y a une grande misère économique dans certains pays, ce sont les femmes et les enfants qui sont touchés en premier lieu. Toutes les personnes qui à un moment donné se trouvent dans des situations très difficiles, de grande vulnérabilité, évidemment constituent des proies extrêmement faciles pour les trafiquants. »

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