Tolérance zéro pour les migrants frappés d’un avis d’expulsion. Ils devront être conduits dans des centres d’identification et d’expulsion (institués par loi en 1998) dont le nombre sera quadruplé. Ces centres, de 80 à 100 places chacun, devront être situés près d’un aéroport ou d’autres infrastructures de transports.
En ce qui concerne les demandeurs d’asile, afin d’éviter « l’attente dans le vide » d’une réponse définitive , ils devront effectuer des travaux d’utilité sociale -entretien des jardins publics par exemple- non rémunérés, en échange de leur prise en charge dans la commune d’accueil .
Voilà les principales lignes du plan présenté le 8 février par le ministre de l’Intérieur Marco Minniti devant la Commission parlementaire Affaires constitutionnelles. Ancien secrétaire d’État chargé des services de renseignement, Marco Minniti, est le ministre le plus populaire du gouvernement dirigé par Paolo Gentiloni. Selon les sondages, ses tours de vis sécuritaires plaisent à plus de 60 % des Italiens, lesquels se montrent de plus en plus hostiles à l’accueil des migrants et réfugiés.