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Le Premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, vient d’annoncer sa candidature à la présidence de la République. L'élection aura lieu en avril. Cette annonce, qui doit être confirmée vendredi 24 février, assoit un peu plus le pouvoir de ce dirigeant populiste, un brin autoritaire, dans un contexte de retour du nationalisme en Serbie et dans les autres pays des Balkans. Vucic a en face de lui une opposition divisée et part donc favori du scrutin. Mais il a derrière lui un bilan mitigé : justice inefficace et pression sur les médias. En même temps, il est interlocuteur de l’Union européenne pour les négociations avec le Kosovo et l’accession de son pays au statut de candidat. Et ces deux dossiers avancent malgré tout.