Le dépistage du cancer du col de l'utérus

Selon une étude publiée dans la revue britannique The Lancet, 90% des femmes qui décèdent d’un cancer du col de l’utérus se trouvent dans des pays en voie de développement. En cause, le manque de dépistage précoce via un frottis gynécologique (recommandé tous les deux, trois ans à partir de 25 ans) et la vaccination qui est loin d’être automatique. Pourtant, récemment, le vaccin a semblé montré des failles, si bien que la plainte du Nordic Cochrane Centre contre l’Agence Européenne des Médicaments a été jugée recevable. Soupçonné d’avoir des effets indésirables, des médecins demandent des explications sur ce vaccin. Comment mieux dépister le cancer du col de l’utérus ? 

- Pr Olivier Graesslin, Chef de service du département de gynécologie-obstétrique du CHU de Reims, secrétaire général du Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français (CNGOF)

 

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