Nous l’avons également rencontré afin qu’il témoigne sur RFI des massacres perpétrés sous ses yeux.
La guerre secrète au Cameroun, selon les auteurs, est le laboratoire de la Françafrique, car « la France utilise alors les mêmes méthodes qu’en Algérie, mais en sous-traitant partiellement le maintien de l’ordre aux autorités camerounaises qu’elle contrôle. »
Une répression évoquée pour la première fois par François Hollande en 2015, six ans après le déni de François Fillion, alors Premier ministre.
Les auteurs dédient leur livre à Mongo Beti, contraint à l’exil pendant plus de trente ans, suite à la censure qu’il a subie dès 1972 par les gouvernements français et camerounais, pour son essai Main basse sur le Cameroun, publié chez Maspero.
- Main basse sur le Cameroun : autopsie d’une décolonisation, 1972, Remember Ruben, 1974.
- Peuples noirs, peuples africains, 1978 - 1991 La Ruine presque cocasse d’un polichinelle : Remember Ruben 2, 1979.
- Lettre ouverte aux Camerounais, ou, La deuxième mort de Ruben Um Nyobé, La France contre l’Afrique : retour au Cameroun, 1993.