Cameroun : la guerre secrète

5 ans après leur première enquête sur la guerre cachée au Cameroun, Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa reviennent avec de nouvelles preuves !Ils publient le récit inédit d’un pilote d’hélicoptère français, témoin de la répression du mouvement nationaliste camerounais dans les années 50 et 60.

Nous l’avons également rencontré afin qu’il témoigne sur RFI des massacres perpétrés sous ses yeux.

La guerre secrète au Cameroun, selon les auteurs, est le laboratoire de la Françafrique, car « la France utilise alors les mêmes méthodes qu’en Algérie, mais en sous-traitant partiellement le maintien de l’ordre aux autorités camerounaises qu’elle contrôle. »

Une répression évoquée pour la première fois par François Hollande en 2015, six ans après le déni de François Fillion, alors Premier ministre.

 

 

Les auteurs dédient leur livre à Mongo Beti, contraint à l’exil pendant plus de trente ans, suite à la censure qu’il a subie dès 1972 par les gouvernements français et camerounais, pour son essai Main basse sur le Cameroun, publié chez Maspero.

- Main basse sur le Cameroun : autopsie d’une décolonisation, 1972, Remember Ruben, 1974.
- Peuples noirs, peuples africains, 1978 - 1991 La Ruine presque cocasse d’un polichinelle : Remember Ruben 2, 1979.
- Lettre ouverte aux Camerounais, ou, La deuxième mort de Ruben Um Nyobé, La France contre l’Afrique : retour au Cameroun, 1993.

 

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