Pour la deuxième fois de son histoire, Maurice a institué une commission d’enquête sur le trafic de drogue, devenue le fléau numéro un dans l’île. Le pays est confronté à un trafic régional d'héroïne et de cannabis, mais aussi de drogues synthétiques produits localement. Faut-il davantage de répression ou de moyens thérapeutiques?Abdoollah Earally reçoit Nathalie Rose, chargée de plaidoyer de l'ONG Pils et de la Coalition internationale Sida.
« Si je prends l’exemple de l’héroïne, la seule fois où j’ai vu les chiffres chuter en dix ans (à Maurice), c’est lorsque nous avons introduit le programme de méthadone. Les gens peuvent utiliser une béquille thérapeutique et du coup moins consommer cette drogue spécifique… »