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On dit souvent que tout référendum se transforme en un vote qui tient plus compte des satisfactions ou déceptions des électeurs envers leur gouvernement que de la ou des questions posées. L’Italie n’échappe pas à cette dynamique pour le référendum sur la modification de la Constitution, et la campagne est marquée autant par les tons enflammés des politiques promoteurs du OUI et de ceux du NON que par le nivellement par le bas des émissions télévisées.Mais parmi les jeunes (18-25 ans) qui représentent le futur de l’Italie et de l’Europe, on observe que s’ils sont nombreux à pencher pour le NON, leur choix n’est pas systématiquement un simple rejet de Matteo Renzi et de son gouvernement. C’est aussi un choix bien réfléchi, qui correspond à leurs craintes face aux effets négatifs que pourrait produire la réforme. Qui plus est, il serait erroné de penser que tous les jeunes qui optent pour le NON sont des sympathisants de la plus grande force « anti Renzi », le Mouvement 5 étoiles.