« On avait une mission qui avait, à mon avis, un handicap fort dès le départ : c’est la très forte autonomie dans les différentes bases par rapport à Juba, puis de Juba par rapport à New York (le siège des Nations unies, ndlr). Même si, d’une certaine manière, la mission au Soudan du Sud s’en est assez bien sorti sur un point, elle a pris l’initiative d’abriter un nombre très important de civils dans ses bases. C’est relativement un succès même s’il y a beaucoup de dangers dans cette approche, et qu’elle s’est probablement reposée sur ce demi-succès plutôt que d’essayer d’aller un peu au-delà de protéger des gens qui arrivaient à atteindre ces bases, de protéger ceux qui étaient juste à l’extérieur, parfois même devant les grilles... »