Ces étudiants français qui font médecine... à Bruxelles

En France, on a souvent du mal à trouver un médecin généraliste, surtout dans les campagnes. Et paradoxalement, les études de médecine sont de plus en plus sélectives. Les étudiants doivent passer un concours, à la fin de la première année, pour pouvoir poursuivre dans cette voie. Plus de la moitié sont éliminés ! C’est que dans l’Hexagone, un numerus clausus, souvent critiqué, limite strictement le nombre de praticiens autorisés à exercer. Alors pour contourner cette sélection sévère, de nombreux étudiants français décident de franchir la frontière et de faire médecine en Belgique ! Là-bas, « pas de concours et plus de solidarité », disent les Français ! Sauf que la Belgique a tenté elle aussi de mettre en place un concours. Reportage de Laxmi Lota. 

Migrants morts en Méditerranée. Alors même que les migrants ont été moins nombreux en 2016 à tenter la traversée de la Méditerranée, au moins 3800 personnes ont péri depuis janvier 2016, déjà plus que pour l’ensemble de l’année 2015. Avec le souvenir de naufrages plus meurtriers que d’autres. En Sicile, la première phase des opérations destinées à rendre une identité aux migrants disparus dans le naufrage du 18 avril 2015 vient de prendre fin. Elle se déroulait, depuis plus d’un an, sur la base militaire de Melilli, où il ne reste aujourd’hui que l’épave du bateau. Cécile Debarge.

Chronique MyEurop. Il y a les migrants qui tentent de sauver leur vie en rejoignant l’Europe, dans l’espoir d’y obtenir le droit d’asile. Et puis, il y a l’immigration régulière, légale, pour laquelle de nombreux chiffres souvent erronés circulent pourtant. D’où l’intérêt de la toute dernière étude de l’Institut européen de statistiques Eurostat sur les nouveaux titres de séjours délivrés dans l’Union européenne en 2015. Daniel Vigneron.

Des milliers de Kurdes alévis ont été massacrés par l’armée turque en 1938. Longtemps, ces massacres ont été recouverts d’une chape de plomb qui commence tout juste à craquer – dans le discours officiel mais aussi, et surtout, grâce à des historiens et acteurs de la société civile. C’est la mission que se sont donné une productrice et un spécialiste d’histoire orale. A Istanbul, le reportage d’Anne Andlauer.

 

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