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En Turquie, depuis la tentative de coup d’État du 15 juillet, le discours anti-occidental et les théories du complot se multiplient et sont repris dans la population. Les États-Unis sont visés au premier chef puisqu’ils abritent Fethullah Gülen. Quant aux Européens, ils sont accusés, au mieux, de manquer d’empathie et de solidarité à l’égard d’Ankara ; au pire, de comploter contre la Turquie.