« (…) Il y a depuis quelques années, une accélération de la politique de développement agricole et industriel, qui passe par l’encouragement d’investissements capitalistiques soit intérieurs soit extérieurs, passant par une grande facilitation d’accès à du foncier pour les entreprises investissant en Ethiopie, et, avec des phénomènes massifs de captations foncières, d’expropriations de populations paysannes. Comme toute la périphérie d’Addis Abeba est habitée par des populations oromo, ce sont elles qui ont les premières fait les frais de ces processus d’expropriations massives (…). Aujourd’hui, les activités du Front de libération oromo sont relancées sur la base de ces nouvelles formes de mécontentement et il est vrai que ce front jouit d’importants soutiens à l’étranger… »