Nos guerres du Liban (1/2) (rediffusion)

Un documentaire sonore proposé par Théa Ollivier et réalisé par Cécile Pompeani.Pour quelles raisons les jeunes Libanais se sont-ils engagés dans la guerre civile, comment sont-ils devenus des combattants, à quel camp se sont-ils identifiés ?... Autant de questions posées à Assaad Chaftari, Ziad Saab, Jocelyne Khoueiry, Ahmad Matar, Elie Nassar et Gaby Jammal, tous témoignent dans La Marche du Monde.1er épisode : Engagés très jeunes au sein de leur quartier, ils combattent dès 75, puis se radicalisent dans les camps d’entraînement.(Rediffusion du 14 novembre 2015).

13 avril 1975, c’est le début de la guerre civile au Liban…15 ans de conflits symbolisés par la division de Beyrouth. Il faut choisir son camp. Etre de l’Est, avec les chrétiens du front libanais et les forces libanaises, ou bien être de l’Ouest avec les mouvements arabistes, musulmans et palestiniens.
Les Libanais sont alors moins de trois millions. Leur système politique est confessionnel, fondé depuis l’indépendance sur le « pacte national », pour répartir les pouvoirs. Aux chrétiens maronites, la présidence de la République ; aux sunnites, la présidence du Conseil des ministres ; aux chiites la présidence du Parlement. Mais plus largement, c’est toute la société libanaise qui fonctionne dans la logique du partage confessionnel. Ce pacte, fondateur pour l’histoire du Liban, est remis en cause par la guerre civile en 1975. 

Avec les témoignages de :
- Assaad Chaftari, N°2 des renseignements des Forces Libanaises
- Jocelyne Khoueiry, responsable de la section Femmes des Forces Libanaises
- Gaby Jammal, membre de nombreuses organisations palestiniennes
- Ahmad Matar, membre du Fatah
- Elie Nassar, membre du parti Kataeb
- Ziad Saab, membre du Parti communiste
- Youssef Haïdar, architecte pour le musée des mémoires de la ville de Beyrouth.

Tous nos remerciements à :
- Carla Eddé
, chef du Département Histoire de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines, de Beyrouth.
- Fady Matar de RFI pour la qualité de ses traductions.

Merci également à Simon Decreuze, David-Olivier Fintzel et Fady Matar pour avoir prêté leurs voix.

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