« L’état d’urgence est une des réponses à [la lutte contre le terrorisme], mais ce n’est pas une réponse suffisante. »
« On a aujourd’hui une amélioration de la détection des signaux faibles [...] mais plus vous détectez les signaux faibles et plus vous empiétez sur une part de votre liberté. […] On ne va pas transformer notre Etat en dictature ou en ‘big brother’ mais il faut quand même améliorer la détection de ces signaux faibles. Dans le cas de Nice, c’était franchement indétectable. »
« Il faut des moyens humains et financiers mais il faut surtout de la prévention : il faut mettre en place toute une reconstruction du lien citoyen avec ces gens qui ne se sentent pas citoyens de la République. Vous avez sur le territoire national à peu près 10 000 jeunes gens qui sont en voie de radicalisation qui ont été repérés par l’Unité Centrale de Lutte Antiterroriste (UCLAT) dont 40 % de convertis, donc il vaut mieux éviter les amalgames et l’islamophobie parce qu’il y a aussi des gens qui se convertissent pour cette mauvaise cause. »