« Le mandat [des casques bleus au Soudan du Sud] évidemment est fixé en fonction des circonstances du moment et pour que l’on puisse aboutir à l’objectif recherché. Le mandat peut toujours être ajusté, le Conseil de sécurité le fait de temps à autres. Mais je crois que la difficulté principale à laquelle nous sommes confrontés ici, je veux dire au Soudan du Sud, est liée en réalité au décret d’engagement des parties en faveur de la mise en œuvre de l’accord. Et c’est cet engagement politique insuffisant, la violation des engagements pris, qui explique, hélas, les souffrances indicibles auxquelles les populations sud-soudanaises sont confrontées. »