Le musée pour intégrer les réfugiés

La culture n’est pas un luxe, elle est même un facteur d’intégration très puissant. Les musées de Berlin l’ont bien compris. Ils organisent des visites guidées en arabe de leurs collections, pilotées par et pour des réfugiés. Au départ, l’expérience ne concernait que le musée de Pergame, connu dans le monde entier pour ses collections d’art islamique. Mais depuis, l’idée a été reprise par le musée d’histoire de la ville. Une façon pour les réfugiés d’intégrer en douceur l’histoire de leur pays d’accueil et de se l’approprier. Visite avec Déborah Berlioz à Berlin.

Une appli anti délit de faciès 
Le délit de faciès. Les contrôles policiers destinés en priorité aux gens de couleurs. Tous les pays occidentaux souffrent de ces dérives sécuritaires. Mais aux Pays-Bas, où l’on compte 3,7 millions d’immigrés et d’enfants d’immigrés, sur un total de 17 millions d’habitants, on a pris la mesure du problème. Il faut dire que plusieurs affaires ont défrayé la chronique : l’interpellation d’un rappeur et d’un footballeur, très connus, au seul motif qu’ils étaient noirs. Des élus et des militants associatifs proposent aujourd’hui des outils pour lutter contre ce profilage ethnique qui reste trop souvent caché. A Amsterdam, le reportage de Laurent Berthault.

 

Privé Public dans les aéroports 
On saura, la semaine prochaine, qui prendra les 60 % du capital détenu par l’Etat des deux aéroports français de Lyon et Nice.
Ce sera le point final d’une privatisation qui n’a pas été un long fleuve tranquille. Aujourd’hui, le groupe français Vinci semble favori, mais que n’a-t-on entendu lorsque le groupe turc Limak était en lice. Pour de nombreux politiques, on bradait alors la souveraineté française ! Et pourtant à y regarder de plus près, beaucoup d’aéroports européens sont détenus, au moins en partie, par des groupes étrangers. C’est ce que va nous expliquer  Daniel Vigneron du site myeurop.info.

Paradis perdu
C’est un petit îlot situé à la frontière entre le Montenegro et l’Albanie. Une réserve naturelle, qui est aujourd’hui victime de son succès. L’afflux de touristes chaque été, à Ada Bojana, pourrait bien être fatal à ce petit paradis. Les explications de Simon Rico.  

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