« Un des problèmes que l’on remarque dans la répression des viols en Côte d’Ivoire, c’est le fait qu’il n’y a même pas une définition du viol dans le Code pénal, ce qui laisse à l’interprétation des juges la qualification des faits et parfois permet la correctionnalisation du viol comme délit. (…) L’objectif étant de donner justice aux victimes et d’aller plus vite(…) le système judiciaire s’adapte pour essayer de répondre aux besoins des victimes. Sauf qu’à terme, la Côte d’Ivoire, qui est bien engagée et qui essaie de faire face à ce fléau, doit aussi être confrontée à ce problème de correctionnalisation. Les peines sont plus légères. Pour un viol commis sur mineur, la peine devrait être l’emprisonnement à vie, mais en réalité, la peine est un emprisonnement allant de 2 à 5 ans… ».