« Ces groupes se réunissent en attaquant les étrangers. S'ils refusent de partir, ils détruisent leur maison, leur patrimoine, tout ce qui se trouve dans la maison, en disant que tout le mal que supporte le village, c'est à cause d'eux. »
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A Mayotte, ils sont plus d'un millier d'étrangers, Comoriens pour la plupart à avoir été chassés de chez eux depuis le mois de janvier. Certains collectifs d'habitants les accusent de tous les maux: d'encourager la délinquance, de surcharger le système sanitaire et scolaire. Pour en parler, notre invité est Djamil Saindou Kamaralay, responsable de l’association Solutions éducatrices de Poroani, l’une des associations qui avaient interpellé les autorités il y a quelques semaines avec la Cimade.
« Ces groupes se réunissent en attaquant les étrangers. S'ils refusent de partir, ils détruisent leur maison, leur patrimoine, tout ce qui se trouve dans la maison, en disant que tout le mal que supporte le village, c'est à cause d'eux. »