A la Une : Syrie, la guerre d’Alep

Dans cette ville historique du nord syrien, ce sont les civils qui sont « dans le piège », déplore « en Une » Le Figaro. « Scènes de panique, montagnes de gravats, ambulances qui slaloment avec peine dans cette ville à feu et à sang, où le cri des sirènes résonne à travers les ruines », le quotidien plante le décor. « Par crainte de nouveaux bombardements, la grande prière hebdomadaire a été suspendue (hier) pour la première fois dans les quartiers rebelles d’Alep. Malgré ces précautions, le quartier populaire de Boustan al-Qasr a de nouveau été pris pour cible. Selon les témoignages, une clinique a été touchée », rapporte le journal. Etant rappelé que, mercredi soir, c’est un hôpital d’Alep qui avait été bombardé, Le Figaro affirme que, mercredi fut « la pire » journée depuis la rupture du cessez-le-feu et Alep est « sous les bombes du régime d’Assad », énonce le quotidien. « Ce jour-là, les avions pro-régime ont cogné fort en déversant, entre autres, leurs bombes sur l’hôpital al-Qods qui, comble de la tragédie, s’affairait à soigner les blessés de la veille. En tout, 27 personnes, membres du personnel médical et patients confondus, ont péri dans l’attaque, selon le docteur Hatem ». Ce directeur d’un hôpital voisin peine à faire le deuil d’un de ses meilleurs amis (médecin) tué lors du bombardement. « Il était l’un des derniers pédiatres de la ville, et de loin le plus qualifié. Il a été tué alors pour avoir voulu sauver des vies », déplore-t-il dans les colonnes du Figaro

Kenya : la guerre de l’ivoire

Le Kenya a déclaré la « guerre aux trafiquants », lance « en Une » Le Parisien. 105 tonnes de défense d’éléphant seront brulées à Nairobi, « soit environ 5 % du stock d’ivoire mondial » estime le quotidien. Action destinée à « alerter la communauté internationale » sur les dégâts provoqués par des trafiquants « de plus en plus audacieux », déplore Le Parisien.

N : la guerre des Le Pen

En France, c’est demain le 1er mai, traditionnelle journée de rassemblement pour le Front national. Sauf que cette année, le premier mai du parti frontiste sera marqué par la division. D’ordinaire, le 1er mai, les troupes du Front national se rassemblent à Paris. Mais demain, « les Le Pen s’éclatent », lance Libération, en référence à la querelle entre le fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, qui réunira ses partisans demain matin sous la statue de Jeanne d’Arc à Paris, et sa fille Marine, présidente du parti, qui organise un déjeuner dans une salle du nord-est de la capitale. Mais attention, prévient Libé, ce « duel à distance de dimanche a tout du trompe-l’œil ».

Ce qui n’empêche pas Le Figaro de souligner en manchette que « le FN affiche ses divergences au grand jour ».

Et puis, à propos du Front national, ce sondage Odoxa pour Paris Match, et qui indique qu’un Français sur trois partage les idées de ce parti politique. « A la question êtes-vous d’accord avec les prises de position du FN, 33% des personnes interrogées répondent oui », énonce l’hebdomadaire. Autre constat au terme de ce sondage souligné par Paris Match : « six Français sur dix pensent que si Marine Le Pen était au pouvoir à la place de François Hollande ce ne serait « pas pire ». Dans le détail, 40% estiment qu’elle ferait « plutôt moins bien » contre 38% « ni mieux, ni moins bien » et 22% « plutôt mieux » ».

1er mai : la guerre des classes

Le 1er mai, c’est aussi la fête du travail. Avec cette question : qui a dit que la lutte des classes était passée aux oubliettes ? Pour une majorité de Français, elle est toujours d’actualité. Pour sept Français sur dix, c’est le cas. C’est ce qu’indique un sondage Odoxa pour le journal Le Parisien. Quelle que soit leur sensibilité politique, 69 à 70 % des personnes interrogées y estiment en effet que « la lutte des classes est une réalité en France à l'heure actuelle ». Six Français sur dix se disent « concernés par la lutte des classes » et sept sur dix estiment que l'action des syndicats n'est « pas efficace ».

Pour Le Républicain Lorrain, en tout cas, « la 79e Fête du Travail depuis la naissance du Front populaire est marquée par la profondeur du fossé qui s'est creusé entre le peuple et ses représentants. Et les syndicats, qui paraissent débordés par les évolutions du mouvement, sont condamnés à la surenchère pour en conserver ou en retrouver la maîtrise »

VTC : la guerre des taxis

En France encore, le ministère des Transports se fâche contre les tricheurs au diplôme de VTC. Etant rappelé que les VTC, ce sont ces véhicules de tourisme avec chauffeur qui ont le don de mettre très en colère les chauffeurs de taxis traditionnels, et que ce diplôme de VTC est attribué par des centres d’examen agréés par l’Etat, le Ministère des Transports a en effet invalidé l’examen organisé par dix de ces centres, nous apprend Le Parisien, et ce pour cause de « triche » ayant bénéficié à « 501 candidats au diplôme de chauffeur de VTC ».

Ravel : la guerre du Boléro

Enfin un mot du « Boléro » de Ravel, qui tombe dans le domaine public demain. Quatre-vingts ans après la mort du compositeur, ses ayants droit gèrent leur héritage avec discrétion. « Une fortune colossale qui n’est pas près de se tarir », souligne Le Figaro. Qui évoque le secret « le mieux gardé de la musique classique. Combien rapporte, chaque année, le Boléro de Maurice Ravel ? En 2014, l’œuvre, composée en 1928, figurait encore à la quatorzième position des droits en provenance de l’étranger ! Autre mystère : à qui profitent les faramineuses royalties ? », interroge le quotidien. Prima la musica !

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