Questions posées par Jean-Pierre Boris à ses deux invités :
- Laurent Bigot, ancien diplomate, consultant, président de la société Gaskiya
- Charles Mevaa, vice-président Afrique du groupe Gemalto.
1 / L'un des corollaires de la perte des revenus pétroliers, c'est la baisse du Naira, la monnaie nigériane. A Kano dans le nord du pays cette dévaluation larvée a un impact très important. C'est un reportage Eco d'ici Eco d'ailleurs signé Bineta Diagne.
2 / L'an dernier, à cette époque, Eco d’ici Eco d’ailleurs avait reçu Akinwumi Adesina. Encore ministre de l'agriculture du Nigéria, il était surtout en campagne pour la présidence de la Banque Africaine de Développement. Campagne couronnée de succès. Et sur son propre bilan au ministère nigérian de l'agriculture, il était très positif. On écoute Akinwumi Adesina.
3 / Les Panama Papers concernent aussi le Nigéria. La corruption au Nigéria c'est une institution. Quand on a pris de l'argent, il faut le mettre à l'abri. Le pays n'est d'ailleurs pas épargné par les révélations dans le cadre des Panama Papers. Au Nigéria, c'est grâce au travail des journalistes du Premium Times que les dessous de ce scandale sont révélés. Des noms d'hommes politiques de premier plan et de grandes fortunes sont citées. On retrouve d'ailleurs le nom d'Aliko Dangote dans cette enquête Eco d'ici Eco d'ailleurs signée Moise Gomis à Lagos.
4 / Au Nigéria, Boko Haram, outre les violences, fait aussi beaucoup de dégâts économiques. Des chiffres récents estiment à 9 milliards de dollars ce que Boko Haram a coûté à l’économie nigériane en cinq ans. C'est un reportage Eco d'ici Eco d'ailleurs signé Bineta Diagne à Kano.