Par Lola GoffinLe 1er avril 1966, le Sénégal organisait le premier Festival mondial des arts nègres, dirigé par le poète et président Léopold Sédar Senghor. Cet événement célébrait, pour la première fois en Afrique, la créativité et la diversité des arts du continent et de ses diasporas. Cinquante ans après, l'art contemporain africain a le vent en poupe. L'Afrique est vue comme le nouvel eldorado de la création contemporaine. Depuis les années 1980, le regard posé sur la création artistique non occidentale a changé. Jean-Philippe Aka est galeriste, auteur de plus de 150 expositions et éditeur d'un rapport annuel sur le marché de l'art africain. Il est notre invité. Notre journaliste, Lola Goffin lui a demandé quelle était la place de l'art contemporain africain sur le marché de l'art.
« Sur le marché international, l’art moderne et contemporain africain, l’ensemble constitue une niche. Ce n’est pas grand-chose en termes de volume, mais il y a une reconnaissance institutionnelle assez importante qui augure d’un marché plus important par moyen terme ».