COP21: des solutions pour le climat

La COP21 vient de se terminer au Parc du Bourget, en banlieue parisienne. Les grands décideurs de ce monde viennent de se mettre d’accord sur un vaste programme pour lutter contre le réchauffement climatique, et ses effets sur la vie quotidienne des Terriens. Aujourd’hui, Le Coq Chante choisit de revenir sur cette manifestation planétaire à travers deux visites. D’abord le pavillon Générations climat, et la Galerie des solutions.(Rediffusion du 19 décembre 2015).

Dans les espaces Générations climat, une première escale sur le stand de la Guyane française. Les scientifiques parviennent à mesurer le niveau de l’océan grâce à des stations dites marégraphiques locales et des mesures acquises par satellite. En Guyane, on a observé un niveau moyen de la mer de l’ordre de 3,5 millimètres par an sur la période 1993-2012. Et il n’y a aucune raison que ça s’arrête. Il se trouve qu’une large partie de la population du territoire habite sur la façade maritime.

Le réchauffement climatique observé est global, mais il n’est pas uniforme à la surface de la Terre. Ses conséquences non plus ne se présentent pas partout de la même façon. On quitte le milieu marin pour un environnement désertique au Sahara, sur le stand de l’Institut Français de Recherche pour le développement, ou IRD.
L’Agence française pour le Développement et la Promotion de l’agriculture biologique est plus connue sous l’appellation agence bio. Parce qu’elle est basée sur la non-utilisation de produits chimiques de synthèse, le recyclage des matières organiques et la rotation de cultures diversifiées, les tenants de cette agriculture biologique affirment qu’elle contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique.

Après les espaces Générations climat, la Galerie des solutions. Là, il est question d’électrification rurale. La question est sérieuse. Si l’on exclut l’Afrique du Nord et l’Afrique du Sud, les 47 autres pays du continent ont un taux d’électrification qui n’excède pas les 30%. Et pour résorber le déficit électrique, en misant particulièrement sur les énergies renouvelables. Après l’électrification rurale, la grave question du traitement des déchets et l’assainissement du cadre de vie. Dans les villes des pays en développement, notamment en Afrique, l’amélioration du cadre de vie est au cœur de toute politique de développement. Il s’agit d’une question de santé publique.

Invités :
- Pascal Gombauld, ingénieur en chef, directeur du Parc naturel régional de la Guyane.
- Romain Simenel, ethnologue, anthropologue, Institut Français de Recherche pour le développement, ou IRD
- Pierre Pujos, Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique.
- Laura Pargade travaille pour l’entreprise Sunna design.
- Garba Ahmadou, directeur de la Communication de la société camerounaise Hysacam.
- Li Chong, directeur général d’Encanwell Europe basée à Saint Martin d’Hères en France.

Production : Sayouba Traoré
Réalisation : Ewa Moszynski

 

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