Alice Nkom: «il n’y a jamais eu aucune politique de santé» au Cameroun

Les images sont insoutenables, le corps d'une femme enceinte et de ses jumeaux extirpés au couteau du ventre de leur mère par une proche qui voulait manifestement  tenter de les sauver.Tout cela s'est passé le 12 mars 2016 au Cameroun, sur le parvis de l'un des plus grands hôpitaux de Douala, l'hôpital La Quintinie, où cette femme arrivait pour accoucher après un début de travail difficile chez elle. Pour en parler sur notre antenne, l'avocate camerounaise Alice Nkom (qui ne fait cependant pas partie du collectif des avocats de la famille Koumateke). 

« Ce que tout le monde a vu, c’est le traitement qu’on réserve aux malades au Cameroun. Vous avez des malades qui sont du bon côté du pays, qui pour un petit bobo montent dans un avion médicalisé et vont se faire soigner et qui peinent en 33 ans à mettre en place des hôpitaux qui fonctionnent. Le mépris qu’ils ont pour la vie de ceux qui ne sont pas eux ou avec eux, c’est de ça qu’il s’agit. »

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