Côte d’Ivoire: Programme de relance pour l’Elevage, la Pêche et l’Aquaculture

Le Plan Stratégique de Développement de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture en République de Côte-d’Ivoire, est un plan de développement d’un coût global évalué à 446 973 millions de francs CFA, prévu pour la période 2014-2020. L’idée est de contribuer à la sécurité alimentaire et à lutter contre la pauvreté en milieu rural, principalement par l’emploi des jeunes et l’autonomisation économique des femmes.

L’affaire a une histoire. En 1972, il y a eu une grave sècheresse qui a frappé tous les pays du Sahel, traditionnels fournisseurs de la Côte-d’Ivoire en protéines animales. Il faut savoir que la viande consommée en Côte-d’Ivoire vient pour une large part des pays sahéliens du nord : essentiellement Burkina Faso, Niger et Mali. Or les sécheresses cycliques qui ravagent les cheptels dans ces différents pays frontaliers ont inévitablement des répercussions en Côte-d’Ivoire. Puis il y a eu la crise politico-militaire qui a frappé la Côte-d’Ivoire et qui a tout paralysé dans la phase 2002 à 2011.

Au sortir de cette crise, il fallait relancer la machine. Concernant l’élevage, le gouvernement ivoirien a consenti un effort financier massif de plus 170 Milliards d’investissements directs en 30 années. Mais le pays reste importateur. Là, il s’agit de porter le taux de couverture des besoins nationaux en viandes et abats (toutes espèces confondues) de 26,69 % en 2012 à 61,62 % en 2020.

De même dans le secteur de la pêche où l’Etat a consenti de gros efforts. Dans ce secteur, il est envisagé de porter la production annuelle totale des productions halieutiques (toutes pêcheries maritimes, lagunaires et continentales confondues) de l’ordre de 52.282 tonnes en 2007 à 117.000 tonnes en 2020.

Et il faut compléter tout ceci par la contribution de l’aquaculture qui devrait passer à une production de 200.000 tonnes de poissons d’aquaculture en 2020, contre 1.290 tonnes en 2007.

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