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La Turquie a annoncé, malgré les appels à cesser ces tirs, qu'elle continuerait à frapper les secteurs contrôlés par les Kurdes dans le nord de la Syrie, réduisant encore un peu plus les chances de trêve dans le pays en guerre. Les différents acteurs internationaux s'accusent de jeter de l'huile sur le feu. Des milliers de civils ayant fui l'offensive du régime, fort du soutien aérien russe, dans la région d'Alep sont toujours bloqués à la frontière turque. Didier Billion, directeur adjoint de l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), estime que « la situation qui prévaut dans le nord de la Syrie, dans les zones tenues par les Kurdes pourrait s’étendre en Turquie même ».