«L’Italie ne peut pas rater le train africain»

Nigeria, Ghana, Sénégal, la troisième tournée de Matteo Renzi en Afrique a pris fin mercredi matin à Dakar avec une intervention devant les étudiants de l'université Cheikh Anta Diop. L’«Europe doit faire plus pour l'Afrique» a déclaré le président du Conseil italien lorsqu'il a été reçu par le président Macky Sall. Joshua Massarenti, journaliste franco-italien est notre invité. Il travaille pour le mensuel Vita qui traite notamment de l'économie solidaire. L’intérêt de l'Italie pour l'Afrique est de plus en plus fort depuis le début du mandat de Matteo Renzi.

« … Matteo Renzi vient d’effectuer sa troisième visite sur le continent africain, c’est du jamais vu en 19 mois. Il a accédé au pouvoir en février 2014, il avait été, rappelons-le, en Angola, Mozambique, Congo-Brazzaville puis l’année suivante, Kenya, Éthiopie et maintenant en Afrique de l’Ouest. Jamais un président du Conseil n’a porté une aussi grande attention au continent africain.»

Les raisons de cet intérêt : « Il y a plusieurs facteurs : l’Afrique  est le continent le plus proche de l’Italie, ensuite les préoccupations que suscitent tous les mouvements migratoires qui proviennent de l’Afrique et qui passent par l’Italie, et puis il y a un intérêt économique.  L’Italie ne peut plus ignorer l’essor économique du continent africain qui reste fragile, mais l’essor est évident, avec des taux de croissance importants. Renzi est très sensible à cela, parce qu’il est convaincu que l’Afrique sera le continent du futur avant toute chose, au niveau économique et au niveau démographique. Il est convaincu que l’Italie ne peut pas rater le train africain. C’est une opportunité pour l’économie italienne… »

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