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En Algérie, l'avant-projet de nouvelle Constitution a été présenté ce mardi matin par le directeur de cabinet du président de la République qui l'avait validé la semaine dernière. Cette réforme avait été promise au lendemain des printemps arabes. Elle contient la garantie de nombreux droits individuels et des mesures pour libéraliser la politique. Mais l'opposition se montre sceptique, elle critique un texte taillé sur-mesure pour le gouvernement. C'est aussi le point de vue de Mohamed Baghel, le rédacteur en chef du journal algérien El Khabar. Il est l'invité Afrique soir de RFI. Il est interrogé par Aabla Jounaïdi.
« … Dans les anciennes Constitutions, on avait prévu une commission des droits de l’homme, la liberté de manifester, c’était déjà prévu en 1989 et par rapport à cela, il n’y a eu aucune nouveauté. (…) Le problème de la liberté en Algérie, ce n’est pas un problème constitutionnel, c’est un problème de pratique et de comportement : on réprime toute tentative de manifester à Alger ».