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On se souvient que l'Union africaine avait été très ferme pour faire échec au coup d'Etat du général Diendéré au Burkina Faso en septembre dernier. Pour l'Union africaine, il n'était pas question que la transition entamée il y a un an soit remise en cause par l'ancienne garde rapprochée de Blaise Compaoré. Après l'élection du nouveau président burkinabè, comment réagit l'institution à cette page qui se tourne ? L'Union africaine ne doit-elle pas tirer des leçons du cas burkinabè et proner l'alternance auprès de ses membres qui s'éternisent au pouvoir, pour éviter d'autres coups d'Etat ? Pour répondre à cette question, Smaïl Chergui, commissaire Paix et sécurité de l'Union africaine.