A la Une: attentat de Bamako, deux présumés complices arrêtés

Et selon Maliweb, l’arrestation de ces deux présumés complices de l’attentat de Radisson a été rendue possible grâce à la coordination des différents services de renseignement malien et de « certaines bonnes volontés ». Les forces spéciales ont ainsi pu appréhender Adama Maïga et Seidou Diepkilé dans des quartiers périphériques de Bamako, ajoute le portail Internet malien. Entamées dès hier, les auditions des deux suspects « permettront d’apporter plus d’éclairage sur les motivations des auteurs de l’attentat terroriste perpétré à l’hôtel Radisson » Blu, veut croire Maliweb. Et, l’existence maintenant avérée des complices vient renforcer les dires du Procureur Boubacar Sidiki Samaké du pôle juridique spécialisé de la lutte contre le terrorisme. Selon lequel, il y a bel et bien eu complicité dans ces évènements-là.

Attentat de Bamako : combien de victimes

Ces arrestations en tout cas, poussent aussi à des interrogations dans la presse malienne. Témoin Le Prétoire qui s’interroge notamment sur le nombre de victimes. Différents chiffres ont été avancés. Et ils « prêtent à confusion, déplore le journal. Si le bilan des victimes  a augmenté après l’annonce officielle  du ministre de la Sécurité, il semble opportun  pour les autorités  de rectifier le tir très rapidement. Car, la population malienne n’arrive pas à se faire une idée exacte sur le nombre exact des victimes », regrette Le Prétoire.

C’est aussi le cas de L’Aube, qui se demande « à qui profite le crime ». Par souci de la liberté de la presse et par respect pour elle, nous noterons qu’au sujet de l’existence de complices, ce journal pose la question : « Y’avait-il des précurseurs dans l’hôtel, en amont de l’attentat ou des complices à l’intérieur pendant l’acte ? ». Tout à ses questions, L’Aube affirme que « des observateurs avisés en viennent à la conclusion que certains pays pourraient être impliqués dans la vague d’attentats qui sévit au Mali ». Et tout à sa logique, il en rajoute une : « Que visent ces tireurs de ficelles ? ».

Attentat de Bamako : IBK critiqué

Dans ce contexte, le président Ibrahim Boubacar Keïta continue d’essuyer des critiques. Le quotidien Le Républicainestime ainsi que le pouvoir du régime d’IBK « lance des signaux d’incapacités ». Car au-delà des attentats, il y a tous ces mouvements de grève ou de mécontentements. « Tous ces cas prouvent qu’IBK a du pain sur la planche et doit rapidement revoir sa copie pour prétendre à un deuxième mandant, prévient Le Républicain. En tout cas, les Maliens ne cachent plus leurs désarrois face à la gestion catastrophique des deux ans du pays ».

Attentats de Paris : génération Bataclan

Ces jeunes se réclament de la « génération du 13 novembre », en référence aux attentats de Paris. Issus de la diversité, ayant en commun de s’être tous sentis visés par ces attentats, ils ont pris la plume et, en France, le journal Le Monde publie leurs sentiments. Parmi toutes les contributions écrites de cette génération dite « du 13 novembre », celle de Niagalé Bagayoko.

Née en 1974 d’une mère française et d’un père français d’origine malienne, cette jeune femme, docteur en science politique, est chercheuse en relations internationales.

« Dans ce climat de terreur, écrit-elle dans Le Monde, ceux qui aujourd’hui repré­sentent la diversité de la France – cette diversité qui a aussi été visée sur les terrasses parisiennes – doivent désormais clamer aux yeux du monde et de leurs concitoyens ce qu’ils doivent à la France et apprendre à leurs enfants à rendre à leur pays tout ce que celui­ ci a pu leur apporter », enjoint donc Niagalé Bagayoko dans le quotidien du soir en France.

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