La Belgique base arrière du jihadisme. Sur le terrain, les enquêteurs poursuivent leur travail d'identification des kamikazes jihadistes, qui ont causé la mort d'au moins 129 personnes et 352 blessés. Ils enquêtent aussi sur les connexions en Belgique.
Des opérations sont en cours à Molenbeek près de Bruxelles, une commune souvent dénoncée comme centre de la radicalisation. Car aujourd’hui, la Belgique apparaît bien comme une base arrière des djihadistes. Joana Hostein.
La radicalisation passe aussi par la prison. Si les terroristes de vendredi (13 novembre 2015) ne semblent pas, cette fois, être passés par la case prison, le système pénitentiaire continue d’être montré du doigt comme incubateur du radicalisme, l’islam étant devenu la première religion pratiquée dans le milieu carcéral. Le sociologue Farhad Khosrokhavar étudie, depuis longtemps, la pratique de la religion en prison et les phénomènes de radicalisation. Il observe que les jeunes en manque de repère cherchent des règles simples que leur propose la vision dévoyée de l’islam radical. Farhad Khosrokhavar.
Paris au centre de l’actualité mondiale. Sur la place de la République et aux abords de la selle de concert, des dizaines de télévisions depuis vendredi (13 novembre 2015) et tout le week-end, venues du monde entier. Frédérique Lebel a rencontré plusieurs correspondants des médias européens venus couvrir les attentats. Ils donnent leur sentiment.
Les réseaux sociaux en pointe. C’est une certaine jeunesse qui a été touchée en plein cœur vendredi (13 novembre 2015). Des jeunes qui ne s’y sont pas trompés. Fans des réseaux sociaux, ils les ont activés dès le début pour s'informer, partager les dernières nouvelles, les avis de recherche, mais aussi pour porter un combat plus politique. Eve Minault.