« Tous ceux qui vont toucher la ficelle ethnique ou religieuse seront bannis par le peuple burkinabè. »
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Alors que la campagne électorale en vue des législatives et de la présidentielle du 29 novembre vient de débuter au Burkina Faso, 36 personalités de la société civile, des médias et du monde intellectuel ont signé un appel aux candidats leur demandant de ne pas utiliser les ressorts ethniques et religieux pour tenter de conquérir des électeurs. Les signataires citent en exemple à éviter, la Bosnie, mais aussi la Côte d'Ivoire et le Burundi. Pour en parler, Olivier Rogez reçoit l'un des signataires, l'avocat Guy Hervé Kam, l'un des animateurs du Balai citoyen, l'une des organisations de la société civile burkinabè.
« Tous ceux qui vont toucher la ficelle ethnique ou religieuse seront bannis par le peuple burkinabè. »