Le royaume chérifien a bien tenté l’année dernière de réformer son approche tout sécuritaire proposant à quelque 18 000 clandestins de les régulariser. Mais à l’heure actuelle ils seraient selon les associations plus d’un millier à être dans l’attente de pouvoir franchir les frontières dans cette zone nord.
Si en 2005, les images impressionnantes d’assauts massifs sur la barrière grillagée de Mellila avaient alerté l’opinion, l’archevêque de Tanger, lui, entend porter la voix des drames toujours en cours que vivent les migrants subsahariens, tout en dénonçant les contradictions des politiques européennes sur la question.