« C’est certain que beaucoup se joue aujourd’hui parce que si le texte qui est finalisé par les diplomates, les experts des négociations, est un texte avec beaucoup trop de points à négocier ensuite par les politiques. On n’y arrivera pas à Paris, à lever l’ensemble des doutes. Ce qui bute, c’est toujours la même chose, le scénario des négociations climatiques est systématiquement identique, c’est la veille de la grande conférence, les pays les plus pauvres disent aux pays les plus riches : vous mettez maintenant quoi de concret sur la table ? Et c’est encore une fois sur ce point que l’on bute aujourd’hui, la question des financements et surtout à quoi vont servir ces financements. »