Minusca: la situation sécuritaire est «extrêmement sensible»

Plus d'une soixantaine de tués, 37 000 déplacés supplémentaires à Bangui, dernier bilan des violences qui ont embrasé la capitale centrafricaine il y a quelques jours et qui ont bouleversé un certain nombre de choses. La situation humanitaire s'est considérablement dégradée. L'agenda politique est perturbé. Face à cela, quelle est l'analyse du patron de la Minusca ? Comment répond-il aux critiques qui se sont fait entendre contre les casques bleus ? Pour en parler, Parfait Onanga-Anyanga est l’invité de Pierre Pinto.

« C’est une incompréhension de la réalité sur le terrain. Les violences intercommunautaires qui ont éclaté le 26 septembre ont pris pratiquement par surprise l’ensemble de la communauté centrafricaine mais aussi l’ensemble des partenaires de ce pays. Notre réponse se fait précise, forte, et je crois, en même temps que nous déplorons le nombre extrêmement important, 61 morts et près de 300 blessés, la question qui peut se poser c’est qu’en serait-il si la Minusca et ses partenaires, Sangaris mais aussi, il faut le souligner, les forces de sécurité intérieures centrafricaines, n’avaient pas été à pied d’œuvre pour tenter d’arrêter cette folie ? »

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