A la Une: Volkswagen, nouvelle plainte contre la fraude au diesel

Selon le journal Le Parisien, l’association de défense des consommateurs Consommation logement et cadre de vie (CLCV), a, dans les prochains jours, l’intention de porter plainte à son tour contre le constructeur automobile allemand pour « tromperie sur la marchandise et pratique commerciale déloyale ».

Etant rappelé que, de par le monde, 11 millions de véhicules de ce groupe automobile allemand ont été équipés d’un logiciel « espion » destiné à truquer les tests antipollution permettant l’homologation, le journal souligne que dans plusieurs pays, de nombreuses actions judiciaires ont déjà été lancées ces derniers jours pour faire la lumière sur ce scandale Volkswagen.

Allemagne : attractive land
 
Une affaire qui tombe mal, alors que l’Allemagne fête aujourd’hui le quart de siècle de sa réunification. 3 octobre 1990, c’était en effet il y a pile vingt-cinq ans, la RDA rejoignait officiellement la RFA et le chancelier Helmut Köhl entrait à jamais dans l’histoire en ressoudant les deux morceaux de son pays que la Seconde Guerre mondiale avait séparés.

Un quart de siècle plus tard, les Allemands vont faire la fête à Francfort mais aussi à Berlin, eux qui ont retrouvé leur « fierté », souligne Le Figaro, qui avance, au détour d’un article, le nom de la chancelière Angela Merkel comme possible Prix Nobel de la paix.

L’Allemagne qui est devenue un pays très attractif. La première puissance économique de l’Union européenne « attire comme jamais », souligne Le Figaro, qui en veut pour preuve qu’elle soit devenue la deuxième destination d’émigration dans le monde après les États-Unis. « Colosse économique, nain militaire, Berlin est devenu une sorte de géant mou, l'éléphant dans la pièce dont chaque geste, même dénué d'agressivité, fait trembler la vaisselle », énonce Le Figaro, qui se garde de préciser qui, au sein du couple franco-allemand, la fait, justement, la vaisselle...

Syrie : la « Poutinemania »
 
En France, c’était hier soir le sommet sur l’Ukraine à l’Elysée. Vladimir Poutine est reparti sans un mot. Mais le président russe continue de rallier des élus français à son action en Syrie. Selon Le Parisien, quatorze parlementaires du parti de droite Les Républicains se sont « inscrits » pour participer à un déplacement en Crimée « avant Noël », étant rappelé que la Crimée a été annexée par les Russes l’an dernier.

Et cette « Poutinemania », comme l’a baptisée Le Parisien, gagne du terrain. Pour le quotidien Sud-Ouest, « Poutine déplace ses pièces sur l'échiquier du Proche-Orient avec un coup d'avance. Il a compris très rapidement le bénéfice qu'il pourrait tirer de l'exode de réfugiés qui aujourd'hui atteint l'Europe, sachant combien nos vieux pays sont devenus fragiles. Son plan est simple. Il faut d'abord éteindre l'incendie qui embrase Syrie et Irak. Donc, que cela plaise ou non, sauver Bachar el-Assad au moins pour le moment ».

Dans un entretien au journal Le Monde, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius déclare qu’il il n’est « pas question de couvrir juridiquement une opération qui, sous prétexte de lutter contre le terrorisme, chercherait en réalité le sauvetage désespéré d’un dictateur discrédité ».
 
UraMin : les initiés

Selon le journal Le Monde, qui confirme et complète des informations publiées précédemment par l’hebdomadaire Charlie Hebdo, le parquet national financier français a ouvert une nouvelle enquête, la troisième, pour « délit d’initié » cette fois-ci. Elle vise l’homme d’affaires Olivier Fric, mari d’Anne Lauvergeon, ex-présidente d’Areva, groupe nucléaire français Areva qui avait acheté la société minière canadienne UraMin en 2007 contre 1,7 milliard d'euros. Cette nouvelle enquête s’appuie sur une note de la cellule antiblanchiment « Tracfin » relative à des flux financiers suspects. Selon Le Monde, Olivier Fric aurait pu réaliser une plus-value d'environ 300 000 euros lors du rachat d'UraMin par Areva, alors qu'Anne Lauvergeon en était encore présidente.

RSA : revenu sans argent
 
En France, des présidents de départements de gauche lancent un appel à l’Etat pour les aider à financer le RSA, le revenu de solidarité active. Et c’est dans le quotidien Libération qu’ils lancent cet appel. « Ils », ce sont les présidents de départements du groupe de gauche de l'ADF, l'Assemblée des départements de France. Et le RSA, c’est, pour faire court, cette aide sociale destinée aux plus pauvres.

Dans Libération, ces élus s’alarment de « l'impasse budgétaire » dans laquelle sont plongés les départements français consécutive à la nette augmentation des dépenses liées au RSA, dont ils ont la charge. « Ainsi, indiquent-ils dans leur appel, ces dépenses, l’an dernier, ont frôlé les dix milliards d'euros, financés par l’Etat à hauteur d’un peu plus de six milliards d’euros. Et cette année, le reste à charge des départements devrait atteindre 4 milliards d'euros », selon l'Assemblée des départements de France, qui demande à l'Etat de compenser la différence.

« France Médias » : Fleur Pellerin n’y croit pas
 
En France encore, l’actualité des media, c’est cette opinion de Fleur Pellerin au sujet du projet de création d’une « BBC à la française ». La ministre de la Culture et de la Communication n’y croit pas. Dans un entretien au Figaro, Fleur Pellerin le dit tout net : « ce type de réforme, qui consisterait finalement à recréer l'ORTF, s'avère extrêmement coûteux à court terme. Je n'y crois pas », étant rappelé que la BBC est à grands traits au Royaume Uni ce que RFI et France 24 plus France Télévision et Radio France sont à la France et que l’ORTF, c’était cet établissement public qui, jusqu’en 1974, fut en quelque sorte l’ancêtre de la radio et de la télévision publique en France.

Pourquoi cette mise au point de la ministre de la Culture et de la Communication ? Parce qu’un récent rapport du Sénat recommande de la création d'un groupe unique tel que la BBC, groupe qui serait baptisé « France Médias » et regrouperait France Télévisions, Radio France, Arte, l'Ina, France 24 et RFI, afin de réaliser des économies en mettant les ressources de toutes ses entités en synergie.

Justement, Fleur Pellerin réitère dans Le Figaro son souhait de voir naître une « plateforme numérique commune », pour toucher un « plus large public » et faire des « économies ».

Dans cet entretien au Figaro, Fleur Pellerin évoque aussi le projet de chaîne publique d'information en continu, que la nouvelle présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, veut lancer dès septembre 2016 en numérique. La ministre souligne la « volonté d'avancer » sur ce dossier dont elle évoque le « coût », tout en soulignant les « moyens » existants déjà dans ce domaine.

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