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En Afghanistan, près de 150 ex-interprètes de l'armée française à qui Paris avait refusé un visa dans un premier temps attendent toujours de savoir s'ils pourront quitter leur pays. Au mois de mars dernier, une manifestation près de l'ambassade de France à Kaboul et l'écho médiatique qui en a suivi a permis à ces hommes d'obtenir un réexamen de leur dossier. Durant l'été, chacun d'entre eux a été reçu individuellement pour un entretien auprès de l'ambassade. Les derniers entretiens viennent de s'achever et c'est avec beaucoup de fébrilité que les anciens interprètes attendent maintenant une nouvelle réponse de la France.