Dans La Guerre des Etoiles, le mot « force » est décliné à toutes les sauces : « Que la Force soit avec toi », le mot de passe indémodable de cette fabuleuse saga intergalactique ; Le Retour de la Force, le titre du prochain épisode. Et aujourd'hui, ce Force Friday qui est une démonstration de la force... de vente qu'est devenu Star Wars en près de 40 ans d'existence. Les studios Disney n'ont pas lésiné sur les moyens : présentation simultanée des produits dérivés à minuit dans les magasins de jouets de 12 pays. Suivi en direct pendant 18 heures sur la chaîne dédiée sur YouTube.
Le héros des gondoles c'est BB8, un droïde miniature piloté par téléphone mobile qui sera un des personnages du prochain film. Le public découvre aussi des objets totalement inédits qu'il retrouvera bientôt sur grand écran. Leur finalité est encore obscure, c'est voulu : en piquant au vif la curiosité des fans Disney suscite encore plus de désir pour ce film culte.
Les produits dérivés du film pourraient rapporter jusqu'à 5 milliards de dollars
Depuis la sortie du premier film en 1977, Star Wars a généré 20 milliards de dollars de recettes en produits dérivés, à partager essentiellement entre les fabricants de jouets et les détenteurs des droits. Star Wars est l'un des films les plus rentables en termes de produits dérivés. En rachetant il y a trois ans Lukasfilms, c'est bien ce pactole des licences que convoitait Disney. Le studio américain voit encore plus grand, il a annoncé cet été la construction de deux extensions de ces parcs d'attractions entièrement consacrés à l'univers du film.
La marchandisation de la guerre des étoiles plait aux investisseurs. L'action a grimpé au moment de l'annonce de la trilogie à venir. Car on sait déjà que Le Retour de la Force sera suivi de trois autres épisodes. Cette trilogie donnera lieu elle aussi à une débauche de jeux, figurines, et accessoires.
Et le cinéma dans tout ça ?
C'est une bonne question. D'un point de vue économique, l'industrie du jouet et celle du cinéma sont de plus en plus imbriquées. 12 % des ventes de jouet dépendent des licences accordées par les studios. Star Wars a généré l'année dernière le plus gros chiffre d'affaires des jouets sous licence. Record qui devrait aisément être battu cette année. Ce qui est particulier avec ce film, c'est qu'il réunit maintenant toutes les générations, ceux qui ont adoré le premier numéro sorti en 1977 sont aujourd'hui grands-pères. On peut donc décliner la marque à tous les âges.
Des marques de vêtements ont lancé des collections masculines Guerre des Etoiles au moment de la fête des pères. Les analystes boursiers classent désormais Disney dans la catégorie des groupes de produits de grande consommation comme Nike et non plus comme un groupe média.
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par où transite le gaz russe destiné à l'Allemagne en ajoutant deux nouvelles branches. Dans ce pacte d'actionnaires on retrouve entre autres les Allemands BASF et E.ON, et le français Engie (ex-GDF Suez).