« Il y a un double monde des musées : celui des musées coloniaux qui sont des musées laissés par la colonisation, ce sont les musées nationaux, je parle du cas du Bénin mais c’est le cas dans de nombreux pays d’Afrique (…) et puis il y a tout un tas de musées qui sont des musées privés. Et ce sont ces musées-là qui sont extrêmement dynamiques et qui bougent aujourd’hui en Afrique : toute une série d’initiatives qui portent le nom de musées ou non et qui peuvent être des galeries, des espaces de créations, des workshops et c’est la partie la plus enthousiasmante qui décolle en Afrique. Les collectionneurs privés, des historiens de l’art, des commissaires créent leur lieu et participent au dynamisme de la scène africaine culturelle. »