« Climat : Obama impose une rupture à l'Amérique », titre en Une le journal Les Échos.
Le président américain a fixé hier à 32% l'objectif de baisse des émissions de Co2 des centrales électriques d'ici à 2020. Aucune limite n'était imposée jusqu'ici. Le plan annoncé hier impose donc des objectifs de réduction aux Etats américains mais « les laisse libre de décider des moyens pour les atteindre », constate le quotidien économique. Certains Etats comme le Wyoming ou la Virginie occidentale ont déjà prévenu qu'ils s'opposeraient aux nouvelles mesures par tous les moyens, prêts même, à aller devant la Cour suprême. Les Républicains n'ont aussi pas ménagé leurs efforts pour freiner le dispositif. Reste que le texte qui s'apparente à une ordonnance n'aura pas à être soumis au Congrès, et l'Agence de protection de l'environnement aura la capacité de contraindre les Etats récalcitrants. Pour Liz Perera, spécialiste du Changement climatique pour l'ONG Sierra Club toujours dans les colonnes des Échos, ce plan « historique » selon elle, va favoriser « le développement des énergies renouvelables. Il envoie un signal très fort au reste du monde ».
Pour Libération « Obama va au charbon ». Aujourd'hui plus de 500 centrales électriques au charbon alimentent le pays. C'est la première source d'énergie dans une vingtaine d'Etats, notamment au Wyoming. Avec ce plan, la part de ce combustible dans la production d'électricité passera de 39% à 27% d'ici quinze ans.
Et c'est vrai que la photo qui illustre l'article du Monde sur ce « plan ambitieux » d'Obama, selon lui, pour le climat, fait réfléchir. On y voit au premier plan une villa typiquement américaine avec son jardinet, sa pelouse bien tondue, son garage et derrière, les grosses cheminées d’une centrale électrique au charbon qui dégage une fumée opaque. On se dit qu'on est peut-être en train de sortir d'un vieux modèle.
Singing in the rain !
La manipulation du climat est sujette à de nombreuses controverses selon l’Humanité.
« Remède ou miracle ou jeu d'apprenti sorcier ? », interroge le quotidien communiste à propos de la technique de la pluie artificielle. Aux Emirats arabes unis, tous les moyens sont bons pour faire tomber de l'eau. En moyenne ce sont 78 millimètres de pluie qui s'y abattent chaque année contre 1220 millimètres en Grande-Bretagne. Alors le pays expérimente une nouvelle méthode : injecter des cristaux de sel dans les nuages, afin d'augmenter leur condensation et de favoriser leur liquéfaction. L'objectif étant de trouver une alternative aux très coûteuses usines de désalinisation d'eau de mer. Alors on voit un émir sans doute, portant un keffieh blanc, vêtu d'une gandourah de la même couleur, inspecter les ailes d'un avion sous lesquelles on a installé des fusées de cristaux de sel. Malheureusement, l'efficacité d'une telle méthode n'est pas encore tout à fait prouvée et pire selon L'Humanité, elle pourrait avoir des conséquences néfastes sur la santé des hommes.
Pour un monde meilleur…
Dans un registre pas si éloigné, La Croix revient sur les objectifs de développement pour 2030. « Le meilleur des mondes. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier la planète en 2030 si le plan d’action rendu publique le 2 août par les 193 pays membres de l’ONU venait à se réaliser », estime le journal La Croix. Ce vaste programme de développement comprend 17 objectifs. L'un d'entre eux est la lutte contre les changements climatiques. Il invite tous les Etats à la plus grande responsabilité pour arriver à un accord lors de la négociation sur le climat à Paris en décembre. Le programme veut aussi éliminer entre autres l'extrême pauvreté et la faim, assurer l'éducation primaire pour tous, avec un objectif ambitieux d'ici 2030 de 0% d'enfants non scolarisés... La Croix estime qu'on va dans le bon sens: en Afrique subsaharienne, le taux de scolarisation a fait un bond de 20 points entre 2000 et 2015. Guy Aurenche, le président de l'ONG CCFD-Terre Solidaire semble avoir bien compris les liens entre migrants et sous-développement en disant ceci : « Soit on se contente d'une mondialisation dans l'indifférence, soit on donne les moyens d'agir, en invitant tout le monde à la table » dit-il dans La Croix.
La chaussure climatisée
Face à la chaleur estivale, Le Parisien nous parle d'une nouvelle venue sur les plages. On l'appelle la « Topless ». Elle n’a pas de lanières en plastique et tient toute seule aux pieds : la tong adhésive a débarqué sur la Côte d’Azur où elle conquiert chaque jour de nouveaux adeptes sur les marchés constate Le Parisien. « On a l’impression de marcher dans le vide mais ça tient bien ! Ça fait juste un drôle de look », confie réaliste une vacancière de Saint-Tropez. Elle peut supporter 250 utilisations. La Tong autocollante fait déjà le buzz sur les plages. Alors on la découvre en photo dans Le Parisien cette magnifique Topless au pied d'une jeune femme. C'est une sorte de chaussure idéale, du futur, adaptée au réchauffement climatique. Effectivement, ce n'est pas super joli, en fait ça dépend de l'état de votre pied. Une chose est sûre, on a plus que jamais l'impression d'avoir les pieds en éventail !