Les élections présidentielles au Burundi se sont déroulées dans un climat très tendu. Pierre Nkurunziza est assuré d’obtenir un troisième mandat. A l’occasion de la sortie d’un rapport sur le Burundi intitulé « Burundi : recours excessif à la force létale contre les manifestants… », Emilie Serralta, chercheuse d’Amnesty International, est l’invitée de notre envoyée spéciale à Bujumbura.
« Bien avant le début de ces manifestations, nous avons pu observer un discours qui appelait toute opposition au troisième mandat une insurrection. La suite logique, la conclusion logique de ce type de discours, ça a été un recours excessif de la force contre les manifestants alors même, qu'il y avait un plan de sécurisation des élections élaboré avec l'aide des bailleurs ».